Recommandations secourisme 2025 de l’Ordre de Malte France

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En 2025, les gestes qui sauvent évoluent, et avec eux, les pratiques de secourisme doivent s’adapter aux nouveaux enjeux sanitaires, technologiques et sociétaux. L’Ordre de Malte France, acteur engagé de la formation aux premiers secours, s’appuie sur les dernières recommandations nationales pour renforcer l’efficacité des interventions de terrain : mise à jour des protocoles, utilisation accrue de matériel connecté, et meilleure prise en compte des publics vulnérables.

Que vous soyez secouriste bénévole, professionnel de santé ou simplement citoyen formé : ces recommandations vous permettent d’intervenir plus efficacement, en toute sécurité. Découvrez les 5 évolutions clés du secourisme en 2025, validées par les autorités compétentes et intégrées dans les formations de l’Ordre de Malte France.

Le rôle des recommandations secourisme dans l’apprentissage des gestes de secours

Pourquoi les recommandations secourisme sont essentielles

Les recommandations en secourisme jouent ce rôle de chef d’orchestre, assurant que chaque acteur, du sauveteur secouriste au formateur, agit avec une parfaite synchronisation. Elles définissent un cadre précis pour enseigner et exécuter les gestes de secours, garantissant ainsi une compétence homogène et une efficacité optimale face aux situations d’urgence.

Sans directives claires, les interventions peuvent vite se transformer en chaos. Prenons par exemple une situation où plusieurs équipiers secouristes interviennent sur une victime en arrêt cardiaque. Si chacun applique un protocole différent pour le massage cardiaque, la coordination est compromise, réduisant drastiquement les chances de survie. C’est précisément pour éviter ces erreurs que ces référentiels existent : ils standardisent les pratiques et assurent une prise en charge rapide et adaptée.

Qui les publies et comment sont-elles mises à jour

La DGSCGC (Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises) est au cœur du processus d’élaboration des recommandations. Elle ne se contente pas de publier des documents : elle orchestre un travail titanesque impliquant experts médicaux, formateurs expérimentés et acteurs de terrain. Ensemble, ils analysent les retours d’expérience, évaluent les nouvelles données scientifiques et identifient les meilleures pratiques.

La mise à jour des référentiels, comme celle opérée en décembre 2023, est un exercice minutieux. Chaque modification est le fruit d’un consensus entre praticité sur le terrain et efficacité prouvée. Ces révisions garantissent que les formations restent alignées avec les réalités actuelles du secourisme. Ainsi, lorsqu’un formateur enseigne un geste ou une procédure actualisée, il transmet non seulement un savoir mais aussi une expertise validée par l’ensemble de la communauté.

Différence entre recommandations et obligations légales

Il est crucial de distinguer ce qui relève des recommandations pédagogiques et ce qui constitue une véritable obligation légale. Les premières servent de guide optimal pour garantir une formation efficace et adaptée aux besoins actuels. Elles permettent aux formateurs d’adopter une approche basée sur la science et l’expérience.

Cependant, tout ce qui est recommandé n’est pas forcément obligatoire dans le cadre réglementaire. Par exemple, l’utilisation systématique d’un défibrillateur semi-automatique (DSA) lors d’une intervention est fortement encouragée mais pas toujours imposée légalement selon certaines situations spécifiques. Ce cadre souple permet aux acteurs du terrain de s’adapter tout en respectant les bonnes pratiques.

 

Les gestes de premiers secours recommandés aujourd’hui

Massage cardiaque, la défibrillation et la position latérale de sécurité 

Les bases du secourisme reposent sur des gestes de secours universels qui sauvent des vies. Parmi eux, le massage cardiaque, la défibrillation et la position latérale de sécurité (PLS) sont incontournables. Ces techniques ne sont pas seulement des piliers du secourisme, elles représentent l’espoir face à une situation critique. Leur apprentissage est systématiquement intégré dans chaque formation secourisme, qu’il s’agisse du PSC1 ou des niveaux plus avancés comme le PSE1 et PSE2.

Pourquoi ces gestes de secours sont-ils prioritaires ? Lorsqu’une victime est en arrêt cardiaque, chaque seconde compte. Le massage cardiaque, associé si possible à une compression thoracique efficace et à l’utilisation rapide d’un défibrillateur, augmente considérablement les chances de survie. De même, placer une personne inconsciente en PLS permet de maintenir ses voies respiratoires dégagées, évitant ainsi une asphyxie fatale. Ces actions, bien que simples en apparence, nécessitent une maîtrise parfaite pour être exécutées avec précision et efficacité.

Nouvelles recommandations : ce qui changé ces dernières années

La mise à jour des référentiels opérée en décembre 2023 marque un tournant dans l’enseignement des premiers secours. Ces évolutions, pilotées par la DGSCGC, visent à intégrer les dernières avancées scientifiques tout en répondant aux défis rencontrés sur le terrain. Parmi les nouveautés notables, on observe une révision des protocoles liés au traitement de la douleur et une meilleure prise en charge des victimes polytraumatisées.

Un exemple marquant ? L’introduction d’un protocole spécifique pour gérer les hémorragies massives avec un accent renforcé sur l’utilisation du garrot tourniquet. Ce geste, autrefois réservé à des contextes très spécifiques, est désormais enseigné plus largement afin de répondre efficacement aux situations où une compression manuelle s’avère insuffisante. Les formateurs doivent donc adapter leur pédagogie pour intégrer ces nouvelles pratiques et garantir que chaque apprenant puisse les appliquer sereinement.

Les erreurs courantes à éviter en situation d’urgence

Même avec un enseignement rigoureux, certaines erreurs persistent sur le terrain. Parmi les plus fréquentes : une mauvaise application du massage cardiaque, un usage inapproprié du défibrillateur ou encore des gestes inadaptés sur une victime dans une situation d’urgence. Ces maladresses peuvent compromettre la sécurité de la victime et réduire l’efficacité de l’intervention.

Pour y remédier, il est essentiel de pratiquer régulièrement afin de maintenir ses compétences à jour. Les formateurs jouent un rôle clé en insistant sur l’importance de respecter scrupuleusement les protocoles enseignés. Par ailleurs, intégrer des mises en situation réalistes lors des formations permet aux apprenants de mieux appréhender les défis émotionnels et techniques qu’ils pourraient rencontrer.

Se former pour maîtriser les gestes de secours recommandés

Les principales formations reconnues : PSC, SST, GQS

En matière de secourisme, la diversité des formations disponibles en France permet à chacun de trouver un programme adapté à ses besoins. Parmi les plus connues, on retrouve le PSC (Premiers Secours Citoyens) anciennement PSC1 (Préventions de Secours Civique de niveau 1), le SST (Sauveteur Secouriste du Travail) et le GQS (Gestes Qui Sauvent). Chacune de ces formations répond à des objectifs spécifiques, visant à préparer les participants à intervenir efficacement dans différentes situations.

Le PSC, destiné au grand public, met l’accent sur les gestes de secours essentiels tels que le massage cardiaque ou la mise en position latérale de sécurité, offrant ainsi une initiation accessible à tous. Le SST, quant à lui, s’adresse principalement aux salariés et intègre une dimension préventive au sein du milieu professionnel. Enfin, le GQS, plus court, cible des interventions d’urgence immédiates en milieu domestique ou public. Ces distinctions permettent de répondre aux attentes variées d’une population hétérogène tout en garantissant une formation adaptée.

Où et comment se former selon son profil

Que vous soyez citoyen engagé, professionnel du secours ou employeur soucieux de la sécurité de vos équipes, il existe des solutions adaptées pour se former. Les associations comme l’Ordre de Malte France ou des organismes certifiés, proposent des sessions régulières pour tous les niveaux. Les entreprises peuvent également organiser des formations sur mesure pour leurs salariés dans le cadre du sauvetage secourisme au travail. Selon l’article R. 4224-15 du Code du travail, avoir un salarié formé aux premiers secours est essentiel dans les lieux de travail où des risques dangereux existent.

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Validité des formations et importance du recyclage

Une fois votre certificat en poche, il est indispensable de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un acquis permanent. La validité des certifications varie selon les programmes : par exemple, le SST nécessite un recyclage tous les deux ans pour maintenir sa conformité réglementaire. Ce processus assure que chaque secouriste reste au fait des évolutions techniques et méthodologiques.

Pour éviter toute obsolescence des compétences acquises, misez sur la formation continue. Des ressources pédagogiques actualisées sont disponibles auprès des formateurs agréés ou via des stages pratiques organisés régulièrement. Cette démarche proactive est essentielle non seulement pour garantir votre efficacité lors d’une intervention mais aussi pour renforcer la sécurité globale dans votre environnement.

Recommandations spécifiques selon les contextes

Adapter les gestes de secours selon le lieu d’intervention

Chaque situation d’intervention impose une adaptation des gestes de secours pour garantir une prise en charge optimale. Que ce soit à l’école, sur le lieu de travail ou dans la rue, les secouristes doivent ajuster leurs actions en fonction de l’environnement et des contraintes. Par exemple, intervenir dans un établissement scolaire nécessite une vigilance accrue face aux réactions imprévisibles des enfants, tandis qu’un accident sur un chantier implique de composer avec des risques supplémentaires comme des débris ou des machines en fonctionnement.

Prenons le cas d’un malaise sur un trottoir bondé : dégager rapidement la victime tout en assurant sa sécurité et celle des passants est primordial. À l’inverse, dans un espace confiné comme une salle de classe, il peut être préférable de stabiliser la personne sur place avant toute évacuation. Ces adaptations ne relèvent pas uniquement du bon sens, elles sont enseignées dans les formations pour permettre aux sauveteurs de réagir efficacement, peu importe le contexte.

Précautions spécifiques pour les enfants et publics vulnérables

Les enfants, les personnes âgées et autres publics vulnérables nécessitent une attention particulière lors d’une intervention. Leur physiologie distincte et leur fragilité imposent des gestes de secours adaptés pour éviter tout risque supplémentaire. Par exemple, chez un nourrisson en arrêt respiratoire, la technique de réanimation diffère : le massage cardiaque se fait avec deux doigts au lieu des paumes pour éviter une pression excessive.

Pour les personnes âgées, il est crucial de prendre en compte la présence fréquente de pathologies chroniques ou de fragilités osseuses. Une simple manipulation inappropriée pourrait aggraver leur état. Les formateurs insistent donc sur ces spécificités lors des sessions pédagogiques afin que chaque stagiaire puisse intervenir avec tact et compétence face à ces publics sensibles.

Intégrer le secourisme dans la culture d’entreprise

Le secourisme n’est pas seulement une obligation réglementaire en entreprise ; c’est aussi un levier puissant pour renforcer la prévention et la sécurité au travail. Former ses salariés au sauvetage secourisme permet non seulement de répondre aux exigences légales mais aussi d’instaurer une culture proactive autour du bien-être collectif. Les entreprises qui investissent dans ces programmes constatent souvent une meilleure gestion des situations d’urgence et une réduction significative des accidents.

Pour intégrer efficacement le secourisme au sein d’une organisation, il est recommandé de désigner des référents SST capables de sensibiliser leurs collègues au quotidien. Organiser régulièrement des exercices pratiques ou mettre à disposition du matériel comme des défibrillateurs automatiques favorise également cette démarche. En valorisant ces initiatives, l’entreprise contribue à protéger ses collaborateurs tout en renforçant leur sentiment d’appartenance.

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