Dans le but de promouvoir un logement pour tous, un dispositif d’hébergement d’urgence a été mis en place afin de lutter pour le droit au logement, notamment à travers des organismes comme l’Ordre de Malte France, qui viennent en aide aux personnes de la rue en situation de grande précarité ou sans-abri.
Les statistiques pour les demandeurs de places d’hébergement d’urgence évoluent de manière croissante ce qui implique la multiplication des centres d’accompagnement social et des centres d’hébergement d’urgence. Quelles sont les personnes éligibles au protocole d’un centre d’hébergement d’urgence ? Comment bénéficier d’un centre d’hébergement en urgence ? Quels sont les accompagnements et services disponibles à notre niveau ? Découvrez également les différents recours possibles dans le cadre du refus d’une demande de logement social ou d’un centre d’hébergement d’urgence.
La définition hébergement d’urgence se traduit par l’apport d’hospitalité à toute personne de la rue ou toute personne en difficulté subissant une problématique lors de leur demande de logement. C’est donc un terme qui s’étend à tout individu sans distinction de sexe, de nationalité, d’âge ou encore de situation familiale.
Plusieurs catégories de personnes sans abri peuvent donc faire recours à cette procédure auprès de l’Ordre de Malte France.
Le droit à l’hébergement d’urgence s’applique sans tenir compte de la condition de régularité de l’individu. Que vous possédiez un titre de séjour ou non, vous pouvez en bénéficier si vous n’avez pas de logement. Il est fondamental et inconditionnel et l’article L345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles le stipule clairement.
Le manque d’emploi ou de moyens financiers fait que certaines personnes n’arrivent plus à payer le logement et se retrouvent à la rue. Vous pouvez essayer de contourner cela en faisant une demande pour jouir d’un logement social. Notons que la nécessité d’avoir accès à un dispositif d’accueil en période hivernale est d’autant plus palpable, et demande des moyens humains et des places supplémentaires dans les centres d’hébergements d’urgence. En effet, en temps de grand froid, il est primordial pour les personnes de la rue et les personnes en situation de détresse sociale d’avoir accès à un centre d’accueil d’urgence. Cela relève de l’urgence sociale.
Si vous n’avez pas de logement ou êtes à la rue n’hésitez pas à vous rapprocher de l’un de nos fleurons. Ces péniches, sont des hébergements d’urgence ayant pour vocation de proposer un logement aux personnes en situation de détresse sociale grave qui dorment dans la rue. Les passagers sont hébergés dans des cabines doubles et peuvent souffler et se reposer loin des problèmes de la rue. L’équipe de 10 salariés s’appuie sur l’investissement de 50 bénévoles qui assurent chaque soir des missions d’accueil, de préparation et de service des repas, et d’animation dans un esprit convivial. Ces repas sont des occasions de partage social et de chaleur humaine.
Pour avoir accès à un hébergement d’urgence, il est tout d’abord conseillé de contacter les services publics via la ligne 115 pour l’aide dans les démarches administratives. Cet appel vous permet d’étudier les conditions d’éligibilité et la disposition des différentes structures sociales ainsi que les services proposés.
Les organismes que vous devez contacter sont majoritairement des structures humanitaires. Parmi la multitude, faites recours aux services sociaux ci-après.
L’Ordre de Malte France est une association qui accueille, secoure, soigne et accompagne les personnes en situation de fragilité comme la maladie, le handicap, la pauvreté ou l’exclusion. Nous sommes implantés dans 26 pays et nous disposons de 2 fleurons en France qui proposent un logement et des services pour les personnes en situation de grande précarité.
En 2018 c’est plus de 375 personnes de la rue qui ont bénéficié d’un centre d’hébergement d’urgence dans notre fleuron Saint Jean pour près de 12 223 nuitées [BC1] ! L’objectif premier est de trouver des solutions pour sortir ces personnes isolées et sans logement, et de leur permettre une réinsertion sociale et de retrouver une autonomie personnelle. En matière de politique d’hébergement d’urgence en France, notons également que les femmes seules et les femmes victimes de violences peuvent bénéficier d’un hébergement temporaire d’urgence afin qu’elles soient mises en sécurité. Pour les femmes en difficulté sociale sans logement, il est donc possible de bénéficier d’un hébergement d’urgence et d’un dispositif d’urgence répondant à des problématiques particulières.
Pour cela nos bénévoles accompagnent les hébergés dans différentes démarches sociales et proposent des services nécessaires à la stabilisation de leur situation (sociale, administrative, professionnelle…). Il s’agit entre autre de l’accès aux papiers d’identité et aux droits, de l’accès à la santé, la scolarisation, l’accès au travail et bien d’autres services. Pour ces personnes tombées dans une grande situation de précarité, avoir un logement leur permets de se préparer à une réinsertion dans la société. Toutes ce solutions sont mises en place pour permettre aux personnes hébergées dans ce centre d’accueil de se reconstruire. Ces actions entrent d’ailleurs en jeu dans des dispositifs d’hébergement d’urgence intégrant également l’insertion sociale et les logiques de réinsertion des personnes en difficulté.
Les hommes et femmes bénéficient d’un hébergement d’urgence adapté à leurs besoins et sont accueillis pour une durée de 3 mois minimum. Un travailleur social les accompagne sur place afin de formaliser un projet et les sortir de leur situation précaire.
Pour connaître les démarches sociales afin d’accéder au Fleuron Saint Michel, les passagers de ce centre d’hébergement d’urgence doivent se connecter à notre site Internet. Allez complètement au bas de la page et cliquez sur la case « contactez-nous ».
Vous pouvez aussi vous rendre directement dans l’un de nos fleurons pour avoir plus de renseignements et faire une demande d’hébergement d’urgence.
Le droit d’un logement opposable encore appelé DAHO permet de faire recours à un juge administratif en cas d’absence de réponse à plusieurs demandes. Vous pouvez être confronté à ce problème en faisant recours à certains organismes. Lors de la procédure, le juge se charge en effet d’exiger auprès des pouvoirs publics une demande de logement qui répond favorablement à vos besoins.
Le juge administratif peut également obliger l’état à verser des indemnités pour la construction des hébergements d’urgence. Si vous saisissez une commission de médiation qui tarde à répondre, vous disposez de quatre mois pour saisir le tribunal administratif. Celui-ci statue souvent dans un délai de deux mois à partir du moment où vous lui avez fait recours. Vous devez nécessairement joindre la décision de la commission de médiation.
Devant un refus d’une demande d’hébergement d’urgence, la première des actions à mener pour ce type d’associations est de vous renseigner sur les différents recours que vous pouvez engager. Nous pouvons vous orienter en vous recommandant un avocat.
Il s’agit de faire part du désistement de l’État dans le respect de votre droit. Le juge administratif statuera dans 48 heures au plus en tenant compte des ressources disponibles au niveau de l’État et de vos conditions.
Un référé suspension permet au plaignant de réfuter la décision exécutoire de l’administration. Ceci permet en résumé la continuité de la prise en charge de l’individu. Le recours DALO est également un moyen à utiliser dans ce genre de situation. Le plaignant doit y apposer sa signature.
Nous vous accompagnons dans toutes les démarches pour jouir de votre droit de logement. Notre association Ordre de Malte France s’engage entièrement à vos côtés pour votre reconstruction et la récupération d’une vie sociale exemplaire.
Si vous souhaitez venir en aide à l’Ordre de Malte France dans ses différentes actions, vous pouvez faire un don à l’association ou devenir bénévole.
Comment agir avec nous ?