Pour assurer votre tranquillité et celles de vos proches mais aussi de prolonger votre soutien à une cause qui vous tient à cœur, il est important d'organiser votre succession. Le testament permet à une personne de léguer ses biens, avec des directives claires pour ses héritiers et légataires, dans le respect de la loi. Si vous envisagez de faire votre testament, voyons ensemble comment le rédiger et sous quelles conditions, ainsi que les erreurs à éviter.

Qu’est-ce qu’un testament ?

Le testament est un document juridique par lequel vous exprimez vos volontés concernant la répartition de votre patrimoine qui devront être accomplies après votre décès.

En rédigeant votre testament, vous choisissez vous-même la destination du patrimoine construit toute au long de votre vie. En l’absence de testament la succession est dite ab intestat, et c’est la loi qui détermine les règles de la dévolution successorale (qui hérite en fonction des liens de parenté).

En l’absence d’héritier, votre patrimoine sera entièrement dévolu à l’Etat.
En le transmettant à l’Association Ordre de Malte France, votre legs sera exonéré de droits de succession et dédié à une cause en faveur des plus fragiles.

Quelles sont les différentes formes de testament ?

En France, les deux formes les plus courantes sont les suivantes :

  1. Le testament olographe : c’est la forme la plus commune et la plus utilisée. Vous rédigez-vous même votre testament entièrement de votre main. Il peut être conservé par le testateur, confié à un notaire ou enregistré auprès de l’administration fiscale, au service de l’enregistrement.
  2. Le testament authentique : vous dictez votre testament soit à un notaire en présence de deux témoins qui ne doivent avoir aucun lien de parenté ni avec vous, ni entre eux, soit à deux notaires sans témoin.

Quelles sont les règles pour rédiger son testament ?

Pour que le testament soit valable, il doit respecter certaines règles légales :

  • Le testateur doit être en pleine possession de ses facultés mentales et doit être capable juridiquement (majeur ou mineur émancipé).
  • Votre testament doit être entièrement écrit, daté et signé de votre main.
  • Les enregistrements oraux (audio et vidéo) ne sont pas valables.
  • Le testament est strictement individuel : chaque membre d’un couple doit écrire le sien séparément.
  • Désigner un légataire universel (si vous n’avez pas d’héritiers réservataires.
  • Commencez par « Ceci est mon testament ».
  • Indiquez votre état civil complet (nom, prénom), avec dates et lieu de naissance.
  • Ne détaillez pas la composition de votre patrimoine (sauf en cas de legs particulier) car elle peut changer d’ici votre succession.
  • Pour toute « charge » ou « volonté » particulière (utilisation et affectation de votre legs), nous consulter pour en vérifier la faisabilité.
  • Evitez les ratures.
  • Numérotez et paraphez chaque page.
  • N’oubliez pas mentionner : « je révoque toute disposition antérieure ».
  • La signature, obligatoirement manuscrite, est le dernier élément du document : toute indication figurant après elle ne sera pas prise en compte.
  • Respecter la réserve héréditaire. En France, les héritiers réservataires (descendants, conjoint survivant en l’absence de descendant) ont droit à une part minimale de la succession. Le testament ne peut prévoir de legs que sur la quotité disponible (ce qu’il reste après la réserve héréditaire). Ignorer cette règle peut entraîner la nullité du testament.

Comment rédiger son testament : les pièges à éviter

Éviter les clauses ambiguës

Des termes vagues ou des clauses contradictoires peuvent rendre le testament sujet à contestation. Le contenu de votre testament doit être précis, particulièrement dans la désignation des bénéficiaires. Il ne faut pas non plus détailler à l’excès votre patrimoine car celui-ci est susceptible d’évoluer à travers le temps.

Prendre en compte tout changement de situation

Un testament peut devenir obsolète avec le temps. Si vous vous mariez, divorcez ou avez des enfants, il est essentiel de le refaire, sous peine de voir des personnes avantagées ou lésées contre votre volonté.
Envisagez également une alternative en cas d’incapacité, de refus ou de prédécès d’un de vos héritiers.

Que peut-on mettre dans un testament ?

Le contenu du testament peut varier, mais généralement, il contient :

  • Les noms des héritiers et légataires et la quotité disponible pour chacun.
  • Des legs particuliers à des organisations ou à des personnes hors lien de parenté.

Par exemple, le legs universel avec charges vous permet de réserver un legs particulier, net de frais et droits, à un parent éloigné ou à un tiers. Ce legs lui est délivré par un légataire universel, désigné dans le testament, qui se charge aussi d’en régler les droits de succession.

Le légataire universel peut être une association reconnue d’utilité publique, exonérée de droits de succession. Si c’est le cas, le legs universel avec charges lui permet de recueillir la totalité du reliquat (legs universel – legs particulier – droits de succession du légataire particulier).

Peut-on modifier ou annuler un testament ?

Un testament est un document révocable, ce qui signifie qu’il peut être modifié ou annulé à tout moment par le testateur. Pour ce faire, il suffit de rédiger un nouveau testament en mentionnant qu’il annule et remplace le précédent. Il est aussi possible de rédiger un codicille, un acte ajouté au testament existant pour le compléter ou le modifier.

En sachant comment rédiger un testament, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que vos dernières volontés soient respectées. Dans ce but, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre notaire et à solliciter notre équipe. Nous sommes à votre disposition pour vous aider à concrétiser votre projet.

Dans tous les cas, une fois votre testament rédigé, nous vous conseillons de le déposer chez votre notaire et de lui demander de l’inscrire au Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés.

Vous pouvez, si vous le souhaitez, nous informer des dispositions prises en nous envoyant une copie de votre testament et les coordonnées de votre notaire.
L’Ordre de Malte France est une association reconnue d’utilité publique, vous pouvez en toute confiance lui faire un legs et l’aider à poursuivre ses actions auprès des plus démunis.

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