International - Publié le 09/04/2013 Lecture 5 min

Nos hôpitaux vus par des voyageurs

Pendant 10 mois, un ingénieur et une journaliste, fraichement mariés, sont partis sur les traces de l’Ordre de Malte France à travers l’Afrique et l’Asie du sud-est. Au fil de leur périple, ils se sont arrêtés dans des hôpitaux gérés par l’association afin d’y réaliser de petits reportages pour présenter nos actions sur place.

 

A Djougou, dans le Nord-ouest du Bénin : https://bit.ly/Zp6q9I
A Elavagnon, au cœur du Togo : https://bit.ly/12toPs3
A Antananarivo, capitale de Madagascar : https://bit.ly/ZaFFI8

 

Rencontre avec Marie-Alix et Vincent Roqueplo, nos caméramans du bout du monde :

 

Photo Roqueplo

 

Combien de temps a duré votre voyage et combien de pays avez-vous traversé ?
Nous n’avons pas choisi l’itinéraire de notre voyage. Cela fait partie de notre volontariat: l’Ordre de Malte et Les Missions Etrangères de Paris nous ont envoyé là où ils avaient besoin d’images.
Notre mission a duré 10 mois en tout. Nous avons parcouru une dizaine de pays : Benin, Togo, Madagascar, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Singapour, Indonésie, Inde.
Et nous avons fini notre tour par l’Argentine et les Etats Unis en mode « vacances » sans matériel audiovisuel.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Nous sommes mariés depuis un peu plus de deux ans. Vincent est ingénieur, je suis journaliste indépendante.
Nous voulions joindre nos deux « compétences » pour nous rendre utiles, voyager, grandir, et rendre service. J’étais donc la cameraman/journaliste et Vincent le « chef de projet ». Ainsi nous avons pu allier bénévolat et découverte !

 

Comment a germé l’idée d’allier voyage et aide à des associations ? Connaissiez-vous l’Ordre de Malte France avant votre voyage ?
Nous avons choisi deux associations dont nous connaissions la valeur sur le terrain. Lorsque j’étais étudiante, j’avais fait avec deux amies une interview d’une responsable de l’Ordre de Malte France à propos de l’attitude à avoir envers les sans-abri. Nous avions aimé l’énergie de cette femme et sa lucidité loin des clichés bien-pensants. De son coté, Vincent avait déjà donné du temps la péniche le Fleuron Saint Jean, qui accueille des sans-abri dans le 15ème à Paris.

 

Comment avez-vous organisé votre temps sur place entre travail et temps libre ?
C’est étrange car nous avions à la fois beaucoup de travail, pas mal « d’auto-pression » (notamment pour synthétiser l’ensemble des activités des hôpitaux) et en même temps, nous avons eu quelques temps morts (montage des vidéos très longs).
Pendant 10 mois, nous n’avons pas du tout été touristes mais nous avons fait attention à nous prendre quelques breaks salutaires, un gros week end tous les deux mois.

 

Après plusieurs mois au bout du monde, qu’en avez-vous retiré ? Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?
C’est encore un peu tôt pour dresser le bilan de notre mission mais nous avons été tout de même impressionnés par le travail de l’Ordre de Malte France sur le terrain, le dévouement des directeurs d’hôpitaux rencontrés et ce souci très concret d’être au service des plus pauvres.
D’un point de vue plus personnel, nous avons été heureux d’essayer de montrer en images tous ces beaux projets. Et évidemment, on a beaucoup appris l’un sur l’autre en voyageant et en travaillant ensemble 24h/24.

 

 

Pour en savoir plus :
www.a3auboutdumonde.wordpress.com
www.dailymotion.com/Reportageshumanitaires/

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